Quand on a presque 2 000 ans, on a de la chance d’être encore debout, et encore plus d’être aussi populaire. Outre les effets du temps, plusieurs raisons expliquent l’aspect abîmé du Colisée : incendies, tremblements de terre, constructeurs opportunistes capitalisant sur la spolia (réutilisation de vieilles pierres pour de nouvelles structures).
Le Colisée a réussi à rester dans son état d’origine pendant près de deux siècles avant que les désastres ne s'abattent dessus. En 217 après J.-C., le niveau supérieur en bois du Colisée a été gravement endommagé par un incendie et, en 443 après J.-C., il a subi d’autres dégâts à la suite d’un important tremblement de terre.
En outre, avec la montée du christianisme, la popularité des combats de gladiateurs a diminué et, après 435, il n’en est plus fait mention dans le Colisée. L’arène a continué d’être utilisée pour des chasses d’animaux, mais son apogée était passée depuis longtemps. Un autre tremblement de terre, en 1349, a encore aggravé les dégâts, avec l’effondrement de la partie extérieure sud.
